mercredi, juillet 29

Les sept heures de Dour

Dour, le samedi 18 juin, de 18h à 1h :
Jazzanova : De la lounge avec un show à l'américaine... autant dire que c'est pas mon truc.
Gong : Très bonne surprise pour ma part, je ne connaissais qu'à peine le nom et ai été agréablement surpris. J'avais vraiment l'impression de me retrouver dans un concert du début des années 70. Costumes ringards, séquences psychédéliques à la flûte traversière. Projections flower power. Je vais tenter d'écouter un album pour me faire une idée.
65daysofstatic : Deuxième fois que je les vois et ça reste vraiment pour moi un bel exemple de ce que le post-rock peut être quand il refuse de choisir entre rythme et mélodie, son pur sans évolution et construction de chanson. J'aime vraiment beaucoup.
Pet Shop Boys : Ils n'ont même pas été chahutés, ce que je craignais un peu à dire vrai. Je n'en dis pas plus car j'ai déjà tout dit deux billets plus bas.

Mon principal regret de n'avoir pas eu l'occasion de me perdre dans une tente metal. J'ai toujours rêvé de me faire un concert de pur death-metal. Ca aurait été l'occasion parfaite de me mêler aux chevelus buveurs de sang.

mardi, juillet 28

Arte va vous faire aimer les années 80

Ce mardi à 22h40, Arte diffuse un documentaire sur Johann Hans Hölzel, alias Falco, où on apprend notamment qu'il fut un peu le Eminem de 1986 lorsque Jeanny (à mon avis son chef-d'oeuvre, une des cinq chansons qui me donnent systématiquement la chair de poule...) fit scandale par sa description à la première personne d'un meurtre passionnel.

Plus intriguant, ce jeudi à 23h20 : Nighting Eighties, où des tubes des années 80 (Le Monde mentionne entre autres Girls Just Want To Have Fun et Take On Me) sont réinterprétés par des chanteurs et chanteuses issus d'autres genres musicaux. Je regarderai ça avec curiosité, en espérant que le ton ne soit pas trop condescendant avec le genre 'pop'.

Sinon, comme j'ai du mal à écrire de longs billets, j'ai créé un compte Twitter hier et ai introduit ici-même dans la colonne de droite un lien vers mes messages récents, histoire de pouvoir poster en quelques mots mes états d'âme et mes impressions sur le monde merveilleux de la musique qui fait me sourire, planer, pleurer ou avoir le cafard, ainsi que sur celle qui ne me fait rien du tout parce qu'elle est trop mauvaise.

dimanche, juillet 12

Pet Shop Boys, Luxembourg, 13 juin 2009

Ma chronique est en anglais car je l'ai écrite pour le forum anglophone dédié aux PSB et j'ai la flemme de la traduire en français pour la poster ici. De toutes façons, je soupçonne que la majorité des gens qui lisent ce blog ont une bonne connaissance de l'anglais, donc ça ne devrait pas poser trop de problèmes.


Musically speaking, it is probably the best show of them I've ever seen (and I saw quite a few, starting with the Nightlife tour).
- No interval to dampen the mood, which means an almost continuous mix (there is I think only one very short interruption).
- A very clever use of mash-ups to keep the spectator guessing about what will come next (although it will probably appeal more to the die-hard fans than to the casual fans, who might find it a bit tedious). It also means that most of the songs are played in never-heard-before remix versions. I hope there will be a at some point a live DVD or CD of this tour, so we can actually hear the finer details of the mix, because I probably missed loads of allusions to songs. We apparently heard bits of So Hard or What Have I done?, which totally escaped me.
- A grandiose set-list, which strays away from what they used to do in recent years (Go West and Always On My Mind sung in the first half for instance). In the middle of the show there is a downtempo section that is just to die for (Do I have to, King's Cross, Jealousy, The Way It Used To Be). It gave me goosebumps.
- My only small disappointment is that they totally left recent albums out of the setlist (there should have been a place for Minimal, Integral or Luna Park, as they would have been perfect for the mood of the show). I actually wonder how much of an input Stuart Price had in the setlist. If he had a real influence on the choices made, it could explain why the setlist is so heavily based on the first four albums.
- The Coldplay cover was totally unnecessary, but it might be the closest I ever get to my dream collaboration between the PSB and Brian Eno, so I won't hold too much of a grudge.
- As for external problems not directly related to the band, I thought the soundsystem was not very good and lacked loudness. At times I had to really pay attention to hear the music or Neil's vocals (which may or may not be partly pre-recorded).

Visually, it was a strange mix of DIY stage props (cardboard boxes as far as eyes can see), vintage visual effects (the huge pixels in some projections) and fancy light shows. I was a bit surprised to see they had kept the idea of basing the scenography on cubes. There is even more cubes here than on Cubism.

The choreography was not outstanding but it allowed me to keep focused on the music, which is always nice, especially when I see the show for the first time.

Set list :
Heart / More Than A Dream (reprise)
Did You See Me Coming?
Pandemonium / Can You Forgive Her?
Love Comes Quickly
Love etc.
Building a wall (reprise) / Integral (reprise)
Go West
Two Divided By Zero
Why Don't We Live Together?
Always On My Mind
Left To My Own Devices / Closer To Heaven
Do I Have To
King's Cross
The Way It Used To Be
Jealousy
Suburbia
All Over The World
Se A Vida E
Viva La Vida / Domino Dancing (reprise)
It's A Sin
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Being Boring
West End Girls

Signes de vie.

Pour la première fois depuis au moins deux ans, j'ai quatre concerts prévus dans les mois qui viennent ; le samedi du festival de Dour, le vendredi du Pukkelpop, le concert de Patriiick Wolf en octobre au Botanique et le concert de The Big Pink en novembre à l'AB (bien que je n'ai pas la moindre idée de ce que leur musique peut donner en concert).

Sinon, je profite d'une semaine de travail à domicile pour écouter de très vieux mp3 téléchargés il y a quatre ou cinq ans et jamais écoutés depuis. Par bien des points, cette occupation se rapproche de l'archéologie. Ainsi, je suis franchement troublé de constater que, il y a quelques années, je pensais sincèrement que la musique de Merzbow pourrait me plaire et que je me devais donc d'en écouter, ou bien de retomber sur des noms qu étaient omniprésents dans les blogs et/ou la presse musicale à l'époque et qui ont depuis presque complètement disparu de la circulation : The Concretes, Lali Puna, Sufjan Stevens (qu'est-ce qu'il devient, lui ?), The Boredoms, Le Tigre, The Postal Service, Gravenhurst, etc...

Je suis aussi tombé sur deux compilations offertes par la Blogothèque à ses débuts, notamment un mix de Noël qui était dans l'ensemble assez formidable.